Paris, France; May 3, 2025: Today on World Press Freedom Day, JusticeMakers Bangladesh in France (JMBF) expresses its grave concern over the accelerating repression of press freedom in Bangladesh. As the international community commemorates this day and reflects on the essential role of a free press in sustaining democracy, transparency, and justice, Bangladesh is enduring one of its most alarming and oppressive periods for independent journalism.
Under the leadership of the current interim government, headed by Nobel Laureate Muhammad Yunus, the country’s media landscape has fallen into deep crisis. Over 1,000 journalists have been forcibly removed from their positions—not through any fair legal procedure, but as a result of systematic political interference aimed at silencing voices critical of those in power. At least 50 media outlets have been attacked, shut down, or forcibly taken over, severely restricting the public's access to independent and trustworthy information.
This campaign of repression has been both widespread and relentless. At least 21 journalists remain behind bars, while more than 350 others face politically motivated and fabricated legal cases, some charged with crimes as serious as murder—allegations that lack credibility and are widely believed to be designed to intimidate. More than 50 journalists have been physically assaulted while performing their professional duties, including during protests or investigative reporting on government abuses.
The attacks on press freedom do not stop there. Over 100 journalists have been expelled from press club memberships across the country, and the government has withdrawn the accreditation cards of at least 167 journalists, effectively barring them from working legally and freely. These deliberate actions are part of a broader attempt to dismantle independent journalism and stifle the voice of the people.
Robert Simon, a prominent French human rights activist and Chief Adviser to the JusticeMakers Bangladesh Foundation (JMBF), commented on the situation, saying:
“The scale of repression in Bangladesh is shocking and incompatible with the universal values of freedom of expression. The current government’s treatment of journalists is not only a violation of human rights but a direct threat to the future of democracy in the country.”
Echoing this concern, Advocate Shahanur Islam, a Bangladeshi human rights lawyer and Founder-President of JMBF stated, “This is not just a crackdown on the press—it is an attack on truth itself. Journalists are being hunted, humiliated, and punished for doing their job. We cannot remain silent while the voice of the people is being systematically destroyed.”
On this solemn day, JMBF urgently calls on the interim government of Bangladesh to end this campaign of repression. All detained journalists must be released without delay, all false and fabricated charges must be withdrawn, and those wrongfully dismissed must be reinstated. Furthermore, the government must ensure that media houses can operate independently, safely, and without political interference.
We also appeal to the international community, press freedom organizations, and global human rights defenders to stand in unwavering solidarity with Bangladeshi journalists. Their struggle is not only for press freedom but for the very future of democratic values in the country.
Press freedom is not a luxury or a privilege—it is a fundamental human right. Without it, justice fades, accountability disappears, and democracy collapses. A nation that silences its journalists silences its own conscience.
Let us stand united to ensure that truth, integrity, and press freedom not only survive—but triumph—in Bangladesh.
Déclaration de presse et publique de la JMBF à l’occasion de la Journée mondiale de la liberté de la presse 2025
Paris, France; 3 mai 2025: En Journée mondiale de la liberté de la presse, la JusticeMakers Bangladesh en France (JMBF)exprime sa vive inquiétude face à la répression croissante exercée contre la liberté de la presse au Bangladesh. Alors que la communauté internationale célèbre cette journée en rappelant le rôle fondamental des médias libres dans la préservation de la démocratie, de la transparence et de la justice, le Bangladesh traverse l’une des périodes les plus sombres et les plus répressives de son histoire contemporaine en matière de journalisme indépendant.
Sous la direction du gouvernement intérimaire actuel, dirigé par le lauréat du prix Nobel Muhammad Yunus, le paysage médiatique bangladais est plongé dans une crise profonde. Plus de 1 000 journalistes ont été contraints de quitter leurs fonctions, non pas par le biais d’une procédure légale, mais en raison de pressions politiques coordonnées visant à faire taire les voix critiques. Au moins 50 organes de presse ont été attaqués, fermés ou placés sous contrôle, limitant gravement l'accès du public à une information indépendante et fiable.
La répression est systématique et impitoyable. Au moins 21 journalistes sont actuellement emprisonnés, tandis que plus de 350 font face à des accusations judiciaires fabriquées de toutes pièces, certaines aussi graves que des accusations de meurtre — des allégations considérées comme hautement politisées. Plus de 50 journalistes ont été agressés physiquement, souvent lors de la couverture de manifestations ou d’enquêtes sur des abus gouvernementaux.
Cette attaque contre la liberté de la presse va encore plus loin. Plus de 100 journalistes ont été expulsés de clubs de presse à travers le pays, et le gouvernement a retiré les cartes d'accréditation de pas moins de 167 journalistes, les empêchant ainsi d'exercer légalement leur métier. Ces mesures ciblées font partie d’un effort délibéré pour anéantir le journalisme indépendant et museler la voix du peuple.
Robert Simon, militant français des droits humains et Conseiller principal de la JMBF, a déclaré, « L’ampleur de la répression au Bangladesh est choquante et incompatible avec les valeurs universelles de la liberté d’expression. Le traitement infligé aux journalistes par le gouvernement actuel constitue non seulement une violation des droits humains, mais aussi une menace directe pour l’avenir de la démocratie dans ce pays. »
Me Shahanur Islam, avocat des droits de l’homme au Bangladesh et Fondateur-Président de la JMBF, a souligné , « Il ne s’agit pas simplement d’une répression contre les médias, c’est une attaque frontale contre la vérité elle-même. Les journalistes sont traqués, humiliés et punis pour avoir fait leur travail. Nous ne pouvons rester silencieux pendant que la voix du peuple est systématiquement écrasée. »
En cette journée de solidarité internationale, la JMBF exhorte le gouvernement intérimaire du Bangladesh à mettre fin immédiatement à cette campagne de répression. Tous les journalistes détenus doivent être libérés sans délai, toutes les accusations mensongères abandonnées, et les professionnels injustement limogés doivent être réintégrés. Le gouvernement doit garantir le fonctionnement libre, sûr et indépendant des organes de presse à travers tout le pays.
Nous lançons également un appel à la communauté internationale, aux organisations de défense de la liberté de la presse et aux défenseurs des droits humains du monde entier pour qu’ils se tiennent fermement aux côtés des journalistes bangladais. Leur combat dépasse la simple liberté d’informer : il incarne la lutte pour la démocratie, la justice et les droits fondamentaux.
La liberté de la presse n’est pas un luxe ni un privilège, c’est un droit fondamental. Sans elle, la justice s’efface, la responsabilité disparaît et la démocratie s’effondre.
Un pays qui fait taire ses journalistes fait taire sa propre conscience. Unissons-nous pour faire triompher la vérité, la liberté d’expression et l’intégrité au Bangladesh.
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JMBF is an independent non-profit, nonpartisan human rights organization registered in France with registration number W931027714 under the association law of 1901, dedicated to defending human rights, fighting for justice, and empowering communities in Bangladesh and beyond.
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